• Restauration / Louis XVIII ( 1815-1824)

    Charles X (1824-1830)

     

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  • Empire (1804-1815)

     

    En architecture et dans les arts décoratifs, style néoclassique en vogue en France sous le Consulat et le premier Empire. Déjà en germe dans le style Directoire, le style Empire perdura jusque dans les années 1830. Le retour à l’antique correspond au désir de Napoléon de reproduire, sous son règne, la grandeur de la Rome impériale. Aux influences gréco-romaines peuvent cependant s’ajouter des éléments égyptiens ou gothique renaissant. Les architectes Pierre Fontaine et Charles Percier (1764-1838) furent à l’origine du style Empire du style Empire tant en architectures qu’en décoration. C’est notamment à ceux que l’on doit les aménagements des châteaux de Malmaison et de Fontainebleau. Le style Empire, empreint de solennité, se caractérise par l’utilisation de la ligne droite et de la symétrie, par des couleurs denses (pourpre, bleu nuit, vert bronze, jaune d’or) et par des motifs décoratifs guerriers (glaives, lauriers, casques Victoires) ou mythologiques (sphinx, griffons). Le mobilier, souvent en acajou ou en palissandre, est décoré d’éléments en bronze ou en bois dorés et reprend volontiers le motif de l’abeille, emblème de l’empereur. Le vêtement féminin s’adaptes également aux exigences du style Empire, avec des robes que l’on appelle « à la romaine», fluides et droits, à la taille haute, agrémentées de coiffures copiées sur celles de l’Antiquité.

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  • Révolution ( 1793-1795)

    Directoire (1795-1799)

    Consulat (1799-1804)

    Dans les arts décoratifs, style également connu sous le nom de style Messidor, qui établit une transition entre le style Louis XVI et le style Empire. Il apparut en France pendant la période du Directoire (1795-1799) avec un regain d’intérêt pour la pureté antique grecques, étrusque, égyptienne et surtout romaine. Les objets du 1er siècle découverts à Pompéi et Herculanum à cette époque suscitèrent en effet un enthousiasme important le mobilier, décoré de dorures appliquées sur des bois clairs ou peints, est caractérisé par des lignes simples et des formes carrées. A style Directoire correspond une mode vestimentaire féminine qui délaisse les sophistications du style Louis XVI au profit de robes plus simples, à col-châle. Sous le terme d’incroyables, on désignait à cette époque la jeunesse royaliste qui arborait une tenue voyante et recherchée.

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    Louis XVI (1774-1793)

    Style décoratif qui succéda au style Louis XV et précéda le style Directoire. On ne peut définir le style Louis XVI sans le présenter d’abord comme un mouvement de réaction, une volonté de rejet des formes rocailles du style Louis XV. Ce changement de goût, qui trouva ses premières manifestations autour de 1760, se traduisit par un désir de rigueur, de simplicité et par un retour à l’académisme et au grand style Louis XIV. Il s’accompagna d’un attrait nouveau pour l’antiquité, récemment redécouverte : les ruines d’Herculanum, puis celles de Pompéi furent exhumées dans les années 1740 ; des archéologues ( dont le comte de Caylus), les graveurs (Piranèse) et des théoriciens (winckelman) lui consacrèrent des publications. Ce grand mouvement de retour à l’antique, de goût pour l’ordonnance, de prédominance de la raison sur le sentiment fut baptisé néoclassicisme.

    De nouvelles idées voient le jour, qui rejetant la frivolité et l’exubérance du style Louis XV, clament, au contraire, les vertus de la simplicité et les bienfaits de la nature. Ces tendances se manifestent, dans l’art décoratif, par un choix quasi exclusif de la ligne droite et par un répertoire directement inspiré de l’antiquité : motifs de palmettes, de frises de postes ou de rais-de-cœur ornent objets mobiliers et décoration d’intérieur. Cette dernière est constituée d’éléments traditionnels (textiles, lambris, glaces), mais aussi de quelques nouveautés, tel le papier peint, souvent enrichi de motifs en trompe-l’œil. Les différents corps de métier puisent leur inspiration dans les modèles fournis par les grands décorateurs, dont le plus célèbre fut Charles-Louis Clérisseau (1721-1820). On y trouve, outre le vocabulaire antiquisant, parfois influencé par les arabesques de Pompéi, un répertoire galant composé de couronnes, paniers, rubans, cœurs, etc.

    Si le mobilier de l’époque partage, avec celui du règne de Louis XV, une prédilection pour la richesse des matériaux (marqueterie, laques d’Extrême-Orient, plaques de porcelaine de Sévres, garniture de bronzes dorés), il obéit à des formes plus sobres, plus droites et plus épurées . Vers la fin du siècle, l’idéal d’austérité conduisit de nombreux ébénistes à réaliser des meubles composés uniquement d’acajou et relevés de simples filets de bronze. Les maîtres du mobilier de style Louis XVI sont Jean-François Leleu (1729-1807). Jean-Henri Riesener (1734-1804) et Georges Jacobs (1739-1814). Peu avant la mort du roi, en 1793, s’impose un nouveau vocabulaire ornemental, celui du style Directoire.

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  • Louis XV ( 1723-1774)

    Style décoratif qui se développa approximativement entre les années limitant le règne de Louis XV (1715-1774). Il est plus célèbre de nos styles décoratifs, celui qui incarne le plus parfaitement l’identité du goût français. On peut le diviser, arbitrairement, en trois périodes.

    D’abord une phase dite de «préparation» le style Régence (1715-1730), puis une phase «d’épanouissement» le style Louis XV proprement dit (1730-1750), qui vit le développement et l’apogée du goût rocaille, enfin une phase de «réaction» le style transition (1750-1774), qui se caractérisa par un assagissement des formes et un retour au classicisme.

    Le style Louis XV naquit des changements de mode de vie qu’entraînèrent la mort de Louis XIV et l’installation de la Cour à Paris. Les artistes, contrairement au règne précédant, travaillèrent alors pour une clientèle privée, qui se développa rapidement et qui rivalisa en nouveautés de tous genres : décoration d’intérieur, mobilier, tapisserie, orfèvrerie, objet d’ameublement, etc. Le goût du confort s’installa et, avec lui, une prédilection pour des pièces d’habitation plus petites, plus intimes, où l’art décoratif s’exprimait avec une totale liberté.

    La plupart des artistes travaillèrent en s’inspirant de répertoires décoratifs communs aux différents corps de métier. Les ornemanistes, tels Aufran, Mesissonnier ou Delafosse firent preuve d’une richesse d’invention exceptionnelle et créèrent ainsi les formes et les motifs qui caractérisent le style Louis XV : arabesques, entrelacs, cartouches, trophées, coquilles, palmettes, feuilles d’acanthe, animaux, fleurs, etc. Les motifs décoratifs se répandent dans tous les domaines et concernant tous les types de matériaux : bois, bronze doré, argent, céramique, texte, etc. la floraison extraordinaire du mobilier incarne le génie créatif de l’époque : augmentation du nombre de meubles, utilisation de matières nouvelles (bois exotique, laques d’origine chinoise, etc.), invention de meubles (chiffonnière, table de toilette, « bonheur du jour», etc.). Si la diversité et l’exubérance semblent gouverner le style louis XV, elles obéissent cependant à une unité qui, au cours des siècles, a imposé comme une référence le goût français de l’époque.

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